lundi 21 janvier 2008

Vocation



La vocation du réseau MétroPôle est de constituer un forum de rencontres, de discussions et d’échanges pour les chercheurs et créateurs travaillant dans et sur la ville, quelle que soit leur nationalité et leur appartenance disciplinaire. Nous sommes conscients du caractère fondamentalement interdisciplinaire de l’objet urbain qui ne peut guère être abordé sans convoquer aussitôt les sciences humaines les plus diverses allant de l’anthropologie à la géographie, de l’ethnologie à la linguistique, en passant par l’urbanisme, l’architecture, l’histoire et la théorie littéraire. En étudiant les cultures et les littératures urbaines, on ne peut plus ignorer l’ensemble du savoir accumulé sur la ville par ces disciplines dont le dialogue ne peut être que fertile et bénéfique pour l’avancement des études urbaines.

Histoire




L’idée de créer un lieu d’échange est née lors du colloque "Pour une cartographie du roman urbain du XIXe au XXIe siècles", organisé par Christina Horvath et Helle Waahlberg à Oslo en juin 2006. Ce colloque qui visait à rassembler des chercheurs travaillant sur la littérature urbaine de différentes époques, a créé des contacts entre des ressortissants de sept pays dont beaucoup manifestaient l’envie d’établir une collaboration plus durable. Un an plus tard, après avoir publié les actes du colloque, la Fondation Maison des Sciences de l'Homme a accepté d'héberger le réseau qui cherche à créer des liens durables et à donner aux projets de ses membres une visibilité internationale.

Objectifs


  • Regrouper des de chercheurs travaillant sur la ville dans le cadre d’un réseau international et interdisciplinaire.
  • Promouvoir les partenariats et les projets en collaboration.
  • Servir comme forum de discussion.
  • Faciliter la circulation de l’information.
  • Mettre en relation des chercheurs désireux de lancer un partenariat international ou interdisciplinaire.
  • Organiser des événements scientifiques, incluant des colloques annuels, des ateliers, des séminaires d’été et d’autres types de rencontres.
  • Soutenir les publications des membres et cofinancer leurs projets.
  • Publier des appels à contribution, des annonces de parutions, de l’information sur les événements à venir et des projets de thèses / de recherche axés sur la ville qui sont en cours de réalisation.
  • Publier en ligne le profile des membres, incluant leurs intérêts de recherche, publications et coordonnées

Évenement: Colloque 2008

Appel à contribution

Date limite : 30 septembre 2007

Le Département de littérature, de civilisation et des langues européennes, Université d'Oslo.
Paris et Londres : capitales du 19ème siècle
Colloque international. Oslo, du 27 au 29 mars 2008.
Appel à communication

Afin d'étudier ensemble les deux capitales littéraires du 19ème siècle européen, nous souhaitons rassembler les chercheurs dont les travaux portent sur la représentation de la ville dans les littératures française et/ou anglaise. A la fois antagonistes, miroirs et modèles l'une pour l'autre, Paris et Londres sont les premiers témoins de l'avènement de la métropole moderne. Si de nombreuses études sont consacrées à Paris ou à Londres chez des auteurs spécifiques, à l'histoire culturelle et à la « cartographie littéraire » de l'une ou l'autre ville, on s'est relativement peu intéressé à étudier systématiquement ces deux capitales. En prenant l'initiative d'une rencontre internationale, nous nous proposons de combler cette lacune. Nous sollicitons des contributions visant à décrire et à analyser la portée de la relation entre ces deux villes dans la littérature du 19ème siècle.

Les travaux de Walter Benjamin ont définitivement consacré Paris « capitale du 19ème siècle ». Des études plus récentes font de Paris tour à tour la « capitale des signes » (Karlheinz Stierle), la « capitale de la modernité » (David Harvey) et la « capitale du monde » (Patrice Higonnet), confirmant par là le rôle de Paris non seulement comme paradigme de la conscience de la ville et de son écriture mais aussi comme paradigme analytique. Et toutefois, les caractéristiques attribuées à Paris valent en grande partie aussi pour Londres, métropole et centre du plus grand empire colonial du monde.
A Londres comme à Paris, le 19ème siècle est marqué par une prolifération d'écrits sur la ville. Dès la fin du 18ème siècle, la ville est exhaustivement analysée et documentée par différents professionnels, tels que des architectes, des médecins, des ingénieurs ou des cartographes. Les moeurs urbaines, délaissées par ces spécialistes de la ville concrète, deviennent au 19ème siècle un sujet de choix pour la littérature. Aussi bien dans la presse périodique (notamment les journaux de caricature) que dans les ouvrages collectifs (tableaux de moeurs, physiologies que Benjamin rebaptise « littérature panoramique ») et dans les romans (appelés parfois « romans urbains » et « romans des moeurs »), l'attention est portée à la vie quotidienne de Paris ou de Londres. Ces textes, qui allaient inspirer la sociologie urbaine naissante, se préoccupent tous de l'étude des moeurs et coutumes des différentes figures ou « espèces » urbaines.
Si les romans de Balzac et de Dickens en sont les exemples les plus évidents, le parallèle des deux villes se fait sentir à plusieurs niveaux de ce nouveau « discours urbain ». Les journaux de caricature et albums lithographiques florissant à Paris à partir de 1830 se réfèrent explicitement à leurs prédécesseurs londoniens. Si la notion de « littérature panoramique » est conçue en premier lieu pour désigner une parenté entre une certaine forme de littérature parisienne et les panoramas installés à Paris, les panoramas proprement dits proviennent de Londres. Les Mystères de Paris (1842-43) d'Eugène Sue reçoivent vite une réponse de la part de G.W.M. Reynolds avec ses Mystères de Londres (1845). Ces deux ouvrages ont rapidement été traduits, du moins partiellement, dans l'autre langue. Aussi, la formule « Les Mystères de… » devient-elle un véritable paradigme de l'écriture de la vie urbaine au 19ème siècle en Europe (Les Mystères de Marseille, Les Mystères de Monaco, Les Mystères de Naples…) et en Amérique du Nord (Les Mystères de New York, Les Mystères de Montréal), qui persiste encore au 20ème siècle (Les Nouveaux mystères de Paris, Les futurs mystères de Paris).
Comparer Paris à Londres était déjà un lieu commun au 19ème siècle. C'est justement en faisant référence à Londres que Mercier termine son grand projet de documentation des moeurs parisiennes, le Tableau de Paris, annonçant ainsi la double étude de moeurs intitulée Parallèle de Paris et de Londres. Amédée de Tissot propose également une comparaison systématique entre les deux villes dans son Paris et Londres comparés. En dehors de ces grands tableaux entièrement consacrés à la comparaison des deux villes, on retrouve ce topos aussi bien à l'échelle du roman entier (notamment Un conte de deux villes) que de manière plus ponctuelle dans un large éventail d'écrits sur la ville. Afin de dresser un panorama exhaustif de la relation entre Paris et Londres dans la littérature du 19ème siècle, nous proposons les trois axes de réflexion suivants :

1. Histoires de deux villes

Cet atelier vise à retracer les grandes lignes de l'écriture de la ville en France et en Angleterre au 19ème siècle pour pouvoir comparer de manière systématique ces deux mises en textes de la métropole. Quels sont les lieux communs dans la description des deux capitales ? Peut-on parler d'une périodisation commune ? Quelles sont les limites du rapprochement entre Paris et Londres ?

2. Paris et Londres comparés

Dédié aux écrits qui, au 19ème siècle, proposent une comparaison explicite entre Paris et Londres, cet atelier cherche à analyser la mise en scène de la relation entre les deux capitales. De la formule isolée aux grands panoramas comparés, quelles sont les principales fonctions d'une telle comparaison ?

3. Vers une poétique de la ville

Ce troisième atelier envisage la relation entre Paris et Londres dans une perspective théorique. En admettant le statut emblématique des « deux capitales du 19ème siècle », peut-on proposer une poétique de la ville générale à partir de l'étude de Paris et de Londres ?

Nous souhaitons recueillir des propositions qui s'inscriront dans l'un des ateliers décrits ci-dessus. Les résumés, d'une demi page environ, sont à envoyer à Helle Waahlberg (h.h.waahlberg@ilos.uio.no) avant le 30 septembre 2007, accompagnés de vos coordonnées (université d'attache et statut universitaire, notice bio-bibliographique). Les langues de travail du colloque sont le français et l'anglais et nous acceptons des communications dans l'une ou l'autre langue. Pour toute information complémentaire, veuillez écrire à h.h.waahlberg@ilos.uio.no.

Responsables : Tore Rem, Professeur de littérature anglaise, Université d'Oslo et Helle Waahlberg, ATER littérature française, Université d'Oslo.

Responsable : Tore Rem et Helle Waahlberg

Adresse : Helle Waahlberg Institutt for litteratur, områdestudier og europeiske språk (ILOS) Universitetet i Oslo Postboks 1003 Blindern N-0315 Oslo Norvège

Événement: atelier - journée d'études en juin 2008


Workshop : “Urban Spaces: Cultural Dynamics in the Metropolis”
The 12th June 2008, University Oxford Brookes

This workshop aims to bring together scholars working in the area of urban studies in the arts, humanities and social sciences. Our aim is to create lasting links between the recent Brookes research cluster in urban studies and other urban research groups in Europe. The workshop will take place on the 12th June 2008, at Oxford Brookes University. It is expected to feed into international collaboration with several partners, as it is part of a broader strategy aiming toward the creation of an international research network across the disciplines. In the framework of the workshop, participants will meet, present briefly their recent research, find common interests and discuss the modalities of a larger international collaboration. Subsequent to the workshop, a co-ordinated strategy will be designed, determining the role and degree of involvement of each partner for the forthcoming years. As a short-term outcome of the workshop, we will be able to submit International Networks grant applications (COST, ESF, AHRC), to secure financial support for further common projects. One condition of application for network grants is a number of contacts with institutions in different European countries, while another is a strong element of participation of young researchers. The aim of this workshop is precisely to create links which will allow us to fulfill these conditions. Successful grant applications would enable travel to and from Europe by members of the network and their European colleagues to cement the international links developed and to hold planning meetings to draft collaborative research plans. The overarching aim of the initiative is to promote progressive urban research across disciplines in the urban arena.


Atelier – Journée d’étude :
“Espaces urbains: Dynamiques culturels dans la métropole”
Le 12 juin 2008
Université Oxford Brookes, Grande-Bretagne
Cet atelier-journée d’étude vise à rassembler des chercheurs qui travaillent dans le domaine des études urbaines en arts et sciences humaines. Notre objectif est de créer des liens durables entre les chercheurs de l’université Oxford Brookes et d’autres chercheurs et groupes de recherche à travers l’Europe. L’atelier aura lieu le 12 juin 2008 à l’université Oxford Brookes. Nous espérons qu’il donnera lieu à une collaboration rassemblant plusieurs partenaires européens et mènera à la création d’un réseau de recherche international et interdisciplinaire. Dans le cadre de l’atelier, les participants auront l’occasion de discuter, de présenter brièvement leurs recherches, de découvrir des intérêts communs et de déterminer les modalités d’une collaboration future. Un de nos premiers objectifs consiste à élaborer une stratégie commune visant à obtenir des subventions permettant le développement et la promotion du réseau. Une condition essentielle de la candidature à diverses subventions nationales et européennes (COST, ESF, AHRC) est le contact déjà établi avec un certain nombre d’établissements européens et la participation substantielle de jeunes chercheurs. Le financement obtenu permettrait aux membres du réseau d’effectuer des voyages et de forger de projets en partenariat. Ces collaborations contribueront à l’échange du savoir et à la promotion de la recherche en études urbaines à travers les disciplines et sur le plan international.

Évenement: Colloque 2009




Paris and London in Postcolonial Imaginary
French Institute, London, 18-19 June, 2009

Call for Papers

Paris and London were once the world’s largest cities and they still remain metropolises of global reach. When France and Britain withdrew from their colonies, these cities that once ruled the world began to attract expatriates and migrants from various countries. Following the decolonization, the international citizenry of the former empires converged in both cities in a phenomenon called the “reinvasion of the centre” (Ball, 2004). As immigrants started to occupy the centre and thus changed its demographic and cultural constitution, Paris and London came to include a transnational ‘world’, which is increasingly taking over. This conference proposes to examine the diverse ways in which contemporary Paris and London are experienced and portrayed by their exogenous, first or second generation writers from the 1980s until today. Adopting a comparative approach, it proposes to bring together theorists and practitioners of the contemporary French and English literature with the aim of addressing the postcolonial urban imaginary in which Paris and London prominently feature.

The use of the term ‘postcolonial’ might be at first surprising in a comparative perspective as it refers usually to the British colonial experience. Until recently, postcolonial theory has been seen in France as a predominantly “Anglo-Saxon” cultural model, whereas cultural products emerging after the influence of French colonialism have been addressed within the framework of Francophone studies (David Murphy and Charles Forsdick, 2003). In the 1990s and 2000s however, France witnessed the rise of a new interest in the migrant condition, eminently demonstrated by the cultural event “The Foreigner’s Home”, organised in autumn 2006 by the Louvre and the Afro-American writer Toni Morrison. As Morrison stated in an interview given to Télérama, the principal aim of this event was to question the key issues of territory, migration, asylum, homeland, otherness and belonging in an increasingly global context. Migrant writers’ depiction of postcolonial London has been widely studied and theorized, as well as the discrepancy they create between the proposed model of national cohesion and the diversification from within (McLeod, 2004). In France, where an increasing number of studies have been recently devoted to postcolonial Diaspora writing, the urban imaginary has mainly been addressed with a focus on the ‘Beur’ movement’ (Laronde, 1993) and the Afro-Parisian Diaspora (Cazenave, 2003). While there is an evident parallel between literary representations of postcolonial London and Paris, there are only a few cross-cultural approaches exploring their similarities and differences. The aim of the present conference is to fill this gap by launching a cross-cultural dialogue on London and Paris in postcolonial imaginary in order to defy the national, linguistic and epistemological divide. We propose the following thematic axes:

1) How is urban space represented?
The imagery of the postcolonial metropolis is a composite portrait that emerges from fictions about migrants having spent part of their lives dwelling in the city. What are the main characteristics of these spatial representations? What structural similarities or differences can be distinguished in works depicting London / Paris?

2) How does the repossession of the centre enable exogenous writers to reshape national identity?
As a result of their position at the crossroads of several geographical and intellectual territories, exogenous writers are uniquely placed to reshape national identities and refashion literary canons. In what ways do these authors contribute to the emergence of new identities, styles and literary models?

3) How do literary establishments in France and Britain convey access to exogenous writers?
The presence of exogenous voices within France and Britain and their impact on national canons are becoming more evident. How does this progressive modification of the centre-periphery relations influence in a global context the migrant writers’ access to publication, position in the literary field and opportunity to achieve literary legitimacy?

Aiming to promote dialogue between scholars, publishers, authors and readers involved in postcolonial urban literature, we are hoping for this conference to offer paper presentations, round table discussions and readings given by writers. Paper proposals should include a short CV and a list of relevant publications attesting a research interest in a field linked with postcolonial London or Paris writing, a 200-word abstract outlining the proposed issue including the name of the studied writers and the chosen thematic axis. Proposals should be sent by email with name, institutional status, address and email address no later than 15 March 2008 to metropolenetwork@gmail.com.

Responsible: Christina Horvath, Senior Lecturer in French, Oxford Brookes University

/

Paris et Londres dans l’imaginaire postcolonial
Institut Français de Londres, 18-19 juin 2009

Appel à contribution

Longtemps capitales d’empires, Paris et Londres sont devenus aujourd’hui des métropoles à l’échelle planétaire qui attirent expatriés et migrants des anciennes colonies. Durant les décennies qui ont suivi la décolonisation, les citoyens internationaux de l’empire d’autrefois ont convergé vers les deux villes. Ce mouvement des immigrés qui se réapproprient le centre en changeant sa constitution démographique et culturelle, a été décrit par la critique comme la « ré-invasion du centre » (Ball, 2004). Aujourd’hui, Paris et Londres renferment un « monde » transnational qui prend progressivement possession des deux capitales. Ce colloque se propose d’étudier la façon dont les deux métropoles sont vécues et mises en fiction par les auteurs exogènes, issus de la première ou de la seconde génération de l’immigration, depuis les années 1980 jusqu’à aujourd’hui. Adoptant une approche comparée, nous souhaitons rassembler des spécialistes de la littérature anglophone et francophone contemporaines dans le but d’examiner l’imaginaire urbain postcolonial dans lequel Paris et Londres occupent une place importante.

L’usage du terme ‘postcolonial’ peut surprendre dans une perspective comparée puisqu’il renvoie presque exclusivement à l’expérience coloniale britannique. Jusqu’à très récemment, la théorie postcoloniale a été considérée en France comme un modèle principalement anglo-saxon alors que les produits culturels ayant émergé après l’influence du colonialisme français ont été abordés davantage par le biais des théories francophones (David Murphy and Charles Forsdick, 2003). Néanmoins, les années 1990 et 2000 ont vu s’accroître en France un intérêt général pour la condition migrante dont témoigne de façon éminente la manifestation culturelle “Étranger chez soi”, organisée en automne 2006 par le musée du Louvre et la romancière afro-américaine Toni Morrison. Comme l’affirme Morrison dans un entretien accordé à Télérama, l’objectif principal de l’événement était de proposer une réflexion sur les notions de territoire, de migration, d’exil, de patrie, d’altérité et d’appartenance dans un contexte de plus en plus globalisé. Dans le monde anglophone, l’écriture du Londres postcolonial par des auteurs migrants représentant l’écart entre le modèle de la cohésion nationale et la diversité ethnique et culturelle de la métropole, a fait l’objet de nombreuses études et tentatives de théorisation (McLeod, 2004). En France, où les dernières années ont vu paraître une série d’études consacrées à l’écriture de la diaspora, l’imaginaire urbain postcolonial a été exploré à travers des mouvements comme la génération ‘beur’ (Laronde, 1993) et la diaspora afro-parisienne (Cazenave, 2003). Cependant, malgré les parallélismes évidents entre les représentations littéraires d’un Londres et d’un Paris multiethniques et multiculturels, il y a peu d’études comparées transcendant les frontières nationales, linguistiques et disciplinaires. Le but de ce colloque est de combler cette lacune en établissant un dialogue interculturel consacré à l’écriture contemporaine des deux métropoles. Nous proposons les axes d’étude suivants :

1) Comment l’espace urbain postcolonial est-il représenté?
L’imagerie postcoloniale de Londres et de Paris est un portrait composite qui émerge de la multitude des fictions narrant l’histoire des migrants qui ont passé une partie de leur vie dans la métropole. Quelles sont les principales caractéristiques de ces représentations spatiales? Quelles similarités et différences structurelles peuvent être distinguées dans les œuvres parlant de Paris et de Londres ?

2) Comment la réappropriation du centre par les auteurs exogènes contribue à façonner l’identité nationale?
Situés à la croisée de plusieurs territoires géographiques et intellectuels, les écrivains exogènes occupent une place privilégiée qui leur permet de refaçonner des identités nationales et reformuler les canons littéraires. Comment contribuent-ils à l’émergence de nouvelles identités, styles et modèles littéraires en France et en Grande-Bretagne?

3) Comment l’institution littéraire nationale accueille les écrivains exogènes en France et en Grande-Bretagne?

Aujourd’hui, la présence des voix venues d’ailleurs en France et en Grande-Bretagne devient de plus en plus évidente, de même que leur impact sur les canons nationaux. Comment la modification progressive des relations centre-périphéries dans un contexte mondialisé influence-t-elle l’accès des auteurs migrants à la publication, leur position dans le champ littéraire et leur légitimité?


Dans le but de promouvoir le dialogue entre universitaires, éditeurs, auteurs et lecteurs, nous avons adopté pour ce colloque une forme faisant alterner les communications, les tables rondes et les lectures données par les écrivains. Les propositions doivent inclure un bref cv et une liste de publications attestant un intérêt de recherche dans le domaine de l’écriture postcoloniale de Paris/ Londres, un résumé de 150 mots présentant le sujet proposé, incluant le nom des écrivains étudiés et l’axe choisi. Les applications sont à envoyer par e-mail avec le nom, statut institutionnel, adresse professionnelle et adresse mail avant le 15 mars 2008 à l’adresse suivante :
metropolenetwork@gmail.com.

Responsable: Christina Horvath, Maître de conférences en littérature française, Université Oxford Brookes